mardi 4 décembre 2007

Anton Bruckner

Je voudrais faire connaître ce cher Anton, injustement délaissé.
Sans doute parce que ses oeuvres sont longues, et qu'on n'a plus de temps.

Né en 1824, mort à Vienne en 1896, il aura été un pauvre professeur, puis organiste besogneux. Ses compositions n'eurent pas grand succès de son temps, où l'on devait préférer les opérettes des Strauss.

Ses symphonies sont de grands univers, comme la 9ème de Beethoven, ou la Grande de Schubert : on y entre comme dans une église, on s'y laisse porter, on voyage sur de hautes pensées. "Les ineffables longueurs exhalent un parfum d'éternité"... Des thèmes profonds vous transpercent et vous transportent au paradis.

Je recommande, pour une première écoute, la 4ème, dite "Romantique" (pourquoi pas?), et la 7ème.

On le confond parfois avec Mahler, qui a commis aussi de longues et grandes symphonies. Mais n'oubliez pas cette clé de lecture : tous les deux nous entraînent dans de profondes interrogations métaphysiques. Mahler nous conduit à la certitude du Néant, Bruckner à l'Espérance de la Résurrection. On l'a surnommé le "ménestrel de Dieu".
Ses Messes sont grandioses, son Te Deum est plus célèbre.
Voyez le début de la 4ème symphonie, et son thème aux cors, très puissant



3 commentaires:

Anonyme a dit…

et Méhul? pourquoi n'y a-t-il jamais de commentaires sur le génialissime Méhul?
je compte sur vous, François.

François a dit…

Oui, Méhul... 1763-1817...
Le chant du départ...Oui, peut-être..
Mais je préfère Bruckner, et bien d'autres avant lui.
Pourquoi ne créez-vous pas le site du méhulfanclub vous-même?

Anonyme a dit…

ou alors un club "lesueur", autre grand musicien méconnu? son "vivat" pour le couronnement de l'Empereur...grandissime!
bon je vais créer un fanclub..mais je crains d'être seul....

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