Je vous propose la carte de ce que nos technocrates vont sans doute proposer. Je dis ça, parce que je les ai déjà pratiqués sur le sujet.
Facile à comprendre : pour eux, Nantes et Rennes ensembles, parce qu'on y va par la gare Montparnasse ; la Normandie par évidence : on n'aurait jamais dû faire la Basse-Normandie. La Picardie est artificielle : avec la gare du Nord. Bourgogne-Franche-Comté, c'est comme si c'était fait. Rhône-Alpes, sans changement, c'est assez gros comme ça. Le Sud-Est, parce que c'est la façade méditerranéenne, avec la Corse en prime. Par symétrie, le Sud-Ouest. Et là, on se rend compte qu'on ne sait plus quoi faire de l'Auvergne et du Limousin, dont personne ne veut, et du Centre et de Poitou-Charentes, qu'on peut associer en disant qu'elles sont sur l'A10.
Outre ces inconvénients, c'est oublier que jamais les Bretons n'accepteront de dépendre de Nantes, et réciproquement : la Chouannerie pourrait reprendre.
Idem entre l'Alsace et la Lorraine, entre Bordeaux et Toulouse, entre Montpellier et Marseille.
Les bases sont mauvaises. Aussi je propose le plan suivant :
- La Bretagne avec la Normandie, unies par l'autoroute des estuaires et la façade maritime, et les Pays de la Loire avec le Centre sur l'axe ligérien.
- Conserver l'identité de l'Alsace et de la Corse. Du reste, Paul Bismuth se sentait en Allemagne quand il était dans le Bas-Rhin. A terme, l'Alsace pourra se rattacher au Bade Wurtemberg, et la Corse avec la Sardaigne.
- Obliger Lyon à prendre l'Auvergne, et Bordeaux le Limousin.
-Le reste s'en déduit.
A plus long terme, quand on supprimera les départements, il faudra fusionner l'Oise dans l'IdF. Mes arrières petits enfants verront peut-être un jour ce moment historique.