lundi 18 mars 2013

Bienheureux Constantin le Grand

En allemand, Konstantin der Grosse.

Fils de sainte Hélène et de César Constance Chlore, Flavius Valerius Aurelius Constantinus est né en 274 et proclamé empereur romain en 306.

En 313, il promulgue l'Edit de Milan, dont on célèbre l'anniversaire cette année, qui autorise l'exercice public du culte chrétien.

En 325, c'est lui qui organise le Concile de Nicée, qui condamne l'hérésie d'Arius, formule le dogme de la Trinité, et rédige un Credo si subtil qu'il ne devrait plus y avoir d'hérésie possible. Dans le temps, on savait gérer...

Vers 330, il transporte la capitale de l'Empire à Byzance et la nomme Constantinople. Il meurt en 337.

Un si bel exemple de conversion, qui a permis l'alliance du sabre et du goupillon, devait servir à l'histoire : on s'empressa de lui construire une légende. L'Eglise grecque le vénère comme un saint et lui confère le titre d'isapostolos : semblable aux apôtres. L'Eglise latine, plus réservée, ne l'a que béatifié.

La veille de la bataille contre Maxence, en 312, au pont Milvius sur le Tibre, aux portes de Rome, il voit apparaître une croix dans le ciel, entourée de lettres de feu : "In hoc signo vinces". Il adopte le chrisme comme emblème sur son étendard appelé labarum.

Il gagne, et se fait baptiser par le pape Silvestre.

Autre légende : il aurait été guéri de la lèpre par l'eau purifiante du baptême.

Sur l'ancienne basilique Saint-Pierre de Rome, on pouvait lire :

Quod duce te mundus surrexit in astra trumphans,
Hanc Constantinus victor tibi condiddit aulam.

ce qui se traduit par :

Parce que le monde conduit par Toi (le Christ) s'est élevé triomphalement vers le ciel, Constantin victorieux t'a consacré cette basilique.

Comme mundus veut dire à la fois monde, et purifié (le contraire d'immonde), certains ont compris ceci :

Parce que, grâce à toi, Constantin a pu monter au ciel purifié (de la lèpre), il t'a consacré cette basilique.

Ses attributs sont le labarum : étendard crucifère portant l'inscription In hoc signo vinces, et la croix, qu'il partage avec sainte Hélène.

Il est représenté à cheval. Du reste, toutes les statues équestres des empereurs romains ont été rebaptisées en son honneur, comme celle de Marc-Aurèle, toujours devant le Capitole à Rome. La tradition est restée pendant tout le moyen-âge, et on le trouve dans nos églises : cathédrale de Sens, Autun, Poitiers, Chateauneuf-sur-Charente, Saintes, Sainte-Croix de Bordeaux...

Ultime récupération : la donation de Rome au pape, Donatio Constantini. On pense qu'elle a été écrite au VIIIème siècle : Constantin donnait au pape la primauté sur les Eglises d'Orient, et l'imperium sur l'Occident. Ce n'est qu'au XVème siècle qu'elle aurait été reconnue comme apocryphe, mais elle a bien arrangé les affaires du pape pendant des siècles. Une fresque la représente, dans les Stanze du Vatican, par Raphaël.

Sa fête est le 21 mai.


                                             Constantin à Autun

samedi 9 mars 2013

Saint Jean

Oui, saint Jean, non pas le cousin de Jésus, Jochanaan, le dernier des prophètes et le premier des martyrs, dit "saint Jean d'été" pour sa fête le 24 juin, au solstice d'été, mais saint Jean l'Evangéliste, le fils de Zébédée et frère de saint Jacques le Majeur, fait fils de Marie -et donc frère des hommes- sur la Croix, "saint Jean d'hiver" pour sa fête le 27 décembre.

Quelle vie que la sienne! Né vers l'an 760 de la fondation de Rome, pêcheur comme son père, appelé à devenir le "disciple préféré", il assiste aux noces de Cana (était-il le fiancé?), il participe au mont Thabor à la Transfiguration, il est au mont des Oliviers pour l'Agonie. 

Au matin de Pâques, il court au Sépulcre avec Pierre, mais le tombeau est vide...

Il prêche en Judée et en Asie Mineure. Il est à Ephèse à la mort de la Vierge et porte devant son cercueil la palme cueillie par un ange au paradis. Il écrit le plus original et le plus poignant des Évangiles.

La tradition veut qu'il ait rédigé l'Apocalypse, le plus puissant texte du Nouveau Testament, à Patmos, où il aurait été exilé. Il meurt vers l'an 100 après Jésus-Christ, après avoir survécu miraculeusement à Rome (à la Porte Latine) à un bain d'huile bouillante que lui a infligé Domitien, et à Ephèse à un empoisonnement. Jean, 20, 22 :"Je veux qu'il demeure jusqu'à ce que Je vienne"...

Son culte s'est rapidement étendu, et c'est de nos jours un saint très populaire, au point que parfois on double le prénom : Jean-Marie, Jean-Luc, Jean-Michel, Jean-Daniel, etc.

Saint-Jean-de-Latran (et ses célèbres chanoines), c'est lui. La cathédrale de Besançon, c'est lui. San Juan de los Reyes (à Tolède), c'est lui. 

Il est le saint patron des théologiens et des écrivains, mais aussi des métiers exposés au feu (armuriers, chandeliers, huiliers...), et encore des imprimeurs, libraires, relieurs, marchands d'autographes, graveurs en taille douce. Confié à Marie, il est le protecteur des vierges et des veuves. Il est bien sûr invoqué contre les brûlures et contre les poisons.

Ses attributs sont l'aigle, la coupe empoisonnée (le venin étant représenté par un petit dragon exorcisé par un signe de croix), la chaudière d'huile bouillante et la palme du Paradis. Il est représenté jeune (parthénios), ou comme un vieillard chauve à barbe blanche (presbytès).

Le voici, par le Greco, au musée du Prado : la coupe est devenue un calice, symbole de la foi.


dimanche 10 février 2013

L'année du serpent

Le calendrier chinois est tout simplement complexe, luni-solaire, fondé sur des événements astronomiques, et non pas sur des calculs arithmétiques.

Le jour commence à 23 heures, pour 12 tranches de 2 heures. Les mois sont lunaires, commençant le jour de la nouvelle lune et se terminant le jour précédent la nouvelle lune suivante. Les années contiennent 12 ou 13 de ces mois, selon le nombre de nouvelles lunes entre 2 solstices d'hiver.

Ces règles ont été fixées au XIVème siècle avant JC, modifiées près de 50 fois, notamment en -104, en 619 et en 1645 (2ème année, comme vous le savez, de la dynastie Qing).

L'année solaire est divisée en 24 périodes : 12 majeures (Zhongqi : longitude solaire de k*30 à k*30 + 15°) et 12 mineures (Jieqi, longitude solaire de k*30+15 à (k+1)*30°), ce qui donne 24 noms chinois à apprendre et qui font penser au calendrier révolutionnaire : "pluie pour le grain", "rosée froide", etc. Le solstice d'hiver, aux environs du 22 décembre, tombe obligatoirement le 11ème mois, dongzhi. mais attention, ce ne sera pas forcément le premier jour de ce mois!

Il faut donc ensuite calculer les dates des nouvelles lunes, pour la ville de Nankin bien sûr, pas à Greenwich. Ces 12 ou 13 lunes forment ainsi les mois suivants le 11ème mois de l'année chinoise précédente, au 11ème mois de l'année étudiée.

Les mois sont numérotés de 1 à 12, et s'il y a besoin d'un mois en plus, ce sera le premier mois qui ne contiendra pas une période solaire majeure, c'est-à-dire le premier mois lunaire entièrement contenu dans un mois solaire. Et il y en aura forcément un, en vertu du Schubfachprinzip, principe du tiroir, de Johann Peter Gustav Lejeune Dirichlet, mais ce sera rarement les mois 12 ou 1, encore plus rarement le mois 11.

Le mois supplémentaire est un mois "bis", et ne change pas la numérotation : le solstice d'hiver tombera toujours le 11ème mois. Et la nouvelle année commencera au lendemain du dernier jour du 12ème mois, entre le 21 janvier et le 20 février, un jour de nouvelle lune, je le rappelle.

Pour les années, on les compte sur un cycle de 60 ans, à partir du 15 février -2636 (date grégorienne). Le nom de l'année dans le cycle combine "10 tiges célestes" et 12 "branches terrestres" :
- les tiges célestes sont : Jia, Yi, Bing, Ding, Wu, Ji, Geng, Xin, Ren, Gui
- les branches terrestres sont : rat, boeuf, tigre, lapin, dragon, serpent, cheval, chèvre, singe, coq, chien, cochon.

Les deux listes sont déroulées simultanément Jia-rat, puis Yi-boeuf, etc. Mais comme 60 est le plus petit commun multiple de 10 et 12, les noms reviennent tous les 60 ans.

Nous commençons aujourd'hui une année du serpent, mais je n'ai pas réussi à comprendre quelle était la tige céleste. Bonne année!

PS1 : principe du tiroir : si vous avez P pigeons à mettre dans N trous, alors il y aura forcément un trou avec au moins 2 pigeons si P > N. Evident.


mercredi 23 janvier 2013

Perfide Albion

Voila, c'est la réponse de Mr Cameron aux célébrations du cinquantenaire de l'accord de l'Elysée, qui ont vu à Berlin, François et Angela se faire des mamours : il veut renégocier les traités européens, parce que l'Europe ne va pas dans la direction qu'il souhaite, et faire un referendum en 2017.

J'ai deux objections à cela :

  • l'Europe est l'affaire des européens, comment pourrait-elle se faire sans un pays peuplé comme le Royaume Uni? 
  • C'est à nous de choisir si on veut continuer avec ou sans les anglais, et si c'est oui, qu'ils appliquent les règles communes.
Depuis que Pompidou lui a entrouvert la porte après le refus hautain, et justifié, de De Gaulle, nous supportons le Royaume Uni comme un boulet.

Foncièrement, l'Angleterre est atlantique (mais elle n'est pas la seule, les polonais ne sont pas mal non plus), elle n'a qu'un point de vue nombriliste et veut pouvoir faire son menu à la carte, prendre ce qui l'arrange, et bloquer le reste. 

Économiquement, la City, qui lui procure sa seule richesse, est un paradis fiscal, comme Jersey, l'Ile de Man et autres débris. Politiquement, c'est une plouto-aristocratie, une pseudo-démocratie engluée dans des pratiques aussi historiques que dépassées. 

Depuis que Mr Blair a fait une politique sociale-démocrate qui ressemble à celle des conservateurs sans en avoir le nom, l'Angleterre est installée dans cette posture réactionnaire dont il ne peut rien sortir de bon. La finance fait la loi, les traders font des fortunes rapides, le peuple mange du fish and chips et ne peut plus se faire soigner dans ses hôpitaux. 

Je propose donc que l'on applique à l'Angleterre la politique qu'elle a utilisée elle-même contre l'Irlande : la négation partout et toujours de ses droits. C'est à l'Europe d'organiser un referendum pour dire si elle veut continuer à subir l'Angleterre, ou si elle veut aller de l'avant.

Les anglais ont toujours des références historiques à sortir, tandis que nous avons tendance à les passer par pertes et profits. Je vous épargne Jeanne d'Arc et Fachoda, mais je tiens à rappeler sa drôle de politique envers la France et ses alliés, dans les années 20, vis-à-vis de l'Allemagne. Elle porte une grande responsabilité dans la montée et la réussite du nazisme, ce que Churchill avait du reste bien vu et dénoncé. 

C'est un processus du même ordre que lance Mr Cameron : détruire l'Europe pour faire avancer ses intérêts, économiques et électoraux. Nous ne devons pas nous laisser faire.

dimanche 20 janvier 2013

Appel au Peuple

Lorsqu'on est opprimé, la seule issue est révolutionnaire. Or nous n'en pouvons plus de porter nos pièces rouges, et apparemment ça n'inquiète personne.

On dispose pour notre monnaie européenne de pièces rouges de 1, 2 et 5 "cent", des pièces jaunes de 10, 20 et 50 "cent", des pièces bicolores comme les chaussures de M Pasqua, de 1 et 2 euros, enfin des billets de 5, 10, 20, 50 euros.

Il parait qu'il existe des billets de valeur supérieure, mais je n'en ai jamais vus. Les commerçants n'en veulent pas, car on en fabrique autant qu'on en veut par photocopie. Je dis ça je dis rien.

On nous promet un nouveau billet de 5 euros, ce que j'attends avec impatience, car le précédent (l'actuel) semble imprimé sur du papier kleenex. Comme les distributeurs automatiques, les crache-thunes, n'en donnent pas, on n'en a jamais des neufs, et ils ressemblent à de vieux tickets de caisse oubliés dans une poche pour emballer des malabars.

Les pièces jaunes et les petits billets circulent bien. Madame Chirac, sans l'aide de TF1, récupère les pièces jaunes. Mais que faire de nos pièces rouges?


J'en ai des boites entières, et je vous en ai photographié le contenu d'une. Vous pourrez même constater que je me suis fait refiler une pièce à l'effigie queenesque dont je ne sais que faire.

On ne peut que les accumuler, et ça troue les poches. On en reçoit dans les marchés, quand le poireau pesé coûte 1, 32 euros. On n'a pas le temps de chercher l'appoint que déjà la dame a préparé sa pile de pièces rouges à rendre. Tant qu'on paie en CB ou par chèque, pas de problème, mais ce n'est pas partout possible.

Les stratégies pour s'en débarrasser ne sont pas évidentes. On peut en préparer une pile à la boulangerie quand on achète une baguette à 1,05, mais c'est à peu près le seul cas. J'ai essayé de payer en pièces rouges une conso dans un bistrot, mais le loufiat s'est mis à hurler : il me refusait mes pièces rouges comme il l'aurait fait pour des billets de 500 euros. "On fait des prix ronds pour justement pas avoir des pièces rouges, c'est pas pour en avoir des caisses!", qu'il disait, causant comme M Sarkozy.

Notez en passant que pour éviter ces fichues pièces rouges, les prix ont donc augmenté de 2,5 cent, soit plus de 1% pour une bibine à 2 euros. C'est de l'inflation.

Inversement, il faut reconnaître que la somme des pièces rouges immobilisées dans nos tirelires représente des milliards d'euros, qui sont ainsi retirés de la masse monétaire en circulation, ce qui compense son effet inflationniste.

Constatant une fois de plus que les organes ont organisé les choses dans leur intérêt et pas du notre, j'exige :
- un rendez-vous avec le Président de la République pour lui indiquer la gravité du problème.
- un referendum sur la loi suivante : "les bureaux du Trésor, de La Banque postale, des Banques devront accepter de prendre toutes les espèces qu'on leur remettra, pour en créditer le compte du remettant".

J'irai jusqu'au bout, car c'est une atteinte insupportable à mon pouvoir d'achat. Je préviens, ca va ch...




mercredi 16 janvier 2013

Nombres

COMBIEN étions-nous? Sachez-le : on nous ment, on nous manipule! Retransmettez ce message et les VRAIS chiffres à tous vos correspondants et sur tous les réseaux sociaux.

Quand la police annonce péniblement 340 000, un simple calcul donne 2,5 millions! On nous complote!


On sait bien que lorsque le Champ de Mars est plein, ça fait 700 000, c'est le chiffre annoncé par ce PD de Délanoë lors du concert de Johnny. Or, il y avait encore du monde sur les boulevards. On nous enfume. Faites le savoir.

Heureusement nous avons des informations : un colonel de l'Armée de l'air, qui a l'habitude de voler au dessus des foules, a un ami qui est dans la gendarmerie. La Gendarmerie annonçait 340 000 à 17 heures, mais c'est la Police qui a été choisie pour finir le comptage. POURQUOI? 



Quand la Gauche défile, les chiffres de la Police sont les bons. Quand la Droite défile, les chiffres des manifestants sont les bons. Assez de propagande socialo-communiste!

Du reste, un grand parti a montré récemment sa capacité à compter et recompter les résultats d'une élection. Et quand nous disons 2,4 millions, c'est sans compter Wallis, Futuna, la Nouvelle-Calédonie et les DOM!

 Mais, Hollande connait les vrais chiffres. Il tremble, il bafouille, il s’amollit. Il sait qu'en plus il y a des personnes fatiguées qui ont quitté la manifestation en cours de route. La station DUROC était noire de monde, par des gens qui n'avaient pas eu la force d'aller jusqu'au Champ de Mars. De plus, il n'est pas sûr que la Police ait compté les enfants.

La conclusion s'impose :

Nous exigeons :
- d'être reçus par le président de la république (on ne met pas de majuscules quand c'est un salaud de socialo) pour lui donner les VRAIS chiffres.
- un référendum (et de femmes, comme a dit Vidberg)
- que Delanoë paie les dégâts aux plates-bandes du Champ de Mars


Je reprends cette conclusion, orthographe comprise, reçu 25 fois dans ma boite mail :


Il faut diffuser le message au max, le poster sur twitter, facebook accompagné de ces photos !!!
Ce qu'il faut savoir, c'est que le gouvernement CONNAIT pertinemment le chiffre réel de cette mobilisation, ils le savent (photo aérienne, mombre de bus stationnés partout dans Paris et aux portes de paris, chiffres de SNCF et cie)
Les médias vendus au gouvernement : c'est un vrai scandale
Défendons la liberté d'expression, la démocrattie et surtout: la verité
La vérité, c'est MAINTENANT
Fin de la manif 



mercredi 2 janvier 2013

Saint Charles (reprise du post du 2 février 2008)


Deux saints portent ce nom : Charlemagne (Carolus Magnus), qui inventa l'école, et Charles Borromée de Milan, fêté le 4 novembre. Belles références pour un jeune homme qui porterait ce prénom!

Carolus Borromaeus Mediolanensis (en latin), Carlo Borromeo di Milano (en Italien), Carlos Borromeo de Milan (en espagnol), Karl Borromäus von Mailand (en allemand), Karl Borromeiski (en russe), est né en 1538 à Arona sur le lac Majeur, de la noble famille des Borromée, neveu du pape Pie IV (un Médicis), qui le nomma à 23 ans archevêque de Milan, et le fit cardinal.

Il participa activement au Concile de Trente (1566), et s'attacha à supprimer les abus. Il fit rédiger le catéchisme du Concile de Trente.

Pendant la peste de Milan en 1575, il soigna héroïquement les malades. Nu-pieds, la corde au cou, il suivait les processions pénitentielles du Saint Clou pour implorer la cessation du fléau. Il organisa des lazarets, réquisitionna les prêtres et les moines comme infirmiers.

Il mourut en 1584 à Milan, et fut canonisé en 1612 par le Pape Paul V.

Il est représenté avec un long nez busqué ("son nez ne finit point"), des vêtements liturgiques d'archevêque ou le chapeau de cardinal. Ses attributs sont un crucifix, une tête de mort, parfois une corde de pénitent au cou. Il est souvent représenté dans les chapelles des hopitaux, pour sa charité pour les pestiférés. Il supplanta ainsi saint Sébastien et saint Roch comme "saint antipesteux".
Il mériterait surtout d'être le saint Patron de ceux qui veulent faire des réformes, aller plus loin dans le changement : il faillit être assassiné par un moine qui ne voulait pas renoncer à ses privilèges!
Il fut un des saints les plus populaires de la Contre-Réforme, patron de Milan, adopté par Rome. Son culte s'étendit en Autriche : Salzbourg (l'Université), Vienne (Karlskirche), jusqu'à Anvers.

En France, de nombreux tableaux le représentent :
- de JB Corneille : église Saint-Jean-Saint-François, Paris
- de Charles Lebrun : église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, Paris
-de Pierre Mignard : musée de Narbonne
-de Antoine Ranc : Chapelle de l'hôpital de Montpellier
- de Pierre Puget : un bas-relief, au musée du Vieux Marseille
- de Girardon : au musée de Troyes
- de Carle Vanloo : Trésor de Notre-Dame de Paris
- de JB Dupuis : statue, cathédrale d'Amiens



Le dernier point sur les vaccins

Hier 14 juin 2021, le Président Macron tenait une conférence de presse à l'issue du conseil de l'OTAN, et de sa conversation avec...