Il y a maintenant 2 solutions : on abandonne nos créances, ou on se paie sur la bête.
Abandonner nos créances est possible : après tout, ce ne sont plus les banques qui en souffriraient, ce seront les contribuables, qui ont l'habitude. On a déjà payé pour le Concorde et le Rafale, le Crédit Lyonnais, la Société Générale ou Dexia, et j'en passe.
Une autre solution, à mon avis meilleure, serait de saisir les avoirs grecs. Ou plus exactement les avoirs des grecs. On nous montre les petits vieux pleurant à la porte des banques : on peut certes envoyer des huissiers chez lui, mais ce sera long pour pas grand chose.
Non, il faut aller chercher leur argent là où il est : dans les banques suisses. Puisque les grecs ne savent pas faire payer leurs riches, faisons-le pour eux. Émettons des factures pour 160 G€ aux banques suisses, en leur disant de payer à partir des comptes de leurs clients grecs.
Si ça ne marche pas, il faudra déclarer la guerre à la Grèce. C'est commode : 2 ou 3 bateaux militaires au Pirée pour bloquer le trafic, et les armateurs paieront. Quelques paras sur le Parthénon, et on encaisse le prix des billets à leur place.
Voyez que je suis toujours pour les solutions simples. Je parie qu'on va prendre la solution compliquée : on va "négocier" l'abandon des créances contre un rideau de fumée destiné aux opinions publiques occidentales.
Ce "non" réjouit M Mélenchon et Mme Le Pen. C'est dire à quel point la situation est dangereuse.
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