Vous allez dire que j'ai l'esprit de l'escalier, j'aurais pu vous publier ça depuis le 14 novembre dernier. Un poème de mon grand-père du 13/3/1918. Il suffit de changer 2 mots, et il devient actuel.
Les
Gothas
Les
Gothas sont venus lâchement cette nuit.
Le
temps était propice. Inégale la bataille
Eut
lieu. Et puis la bande invisible s'enfuit
Sans
attendre l'aurore. Car toute la canaille
Redoute
la clarté franche du jour qui luit.
0
l’acte infâme et vain : semer de la mitraille,
Sur
une ville ouverte. Quelque trésor détruit,
La
mort d'un innocent. Cela c'est la ripaille.
Soyez
fiers ! Vos lauriers ont souillé vos drapeaux,
Des
aigles, non jamais, vous êtes des corbeaux.
De
l’héroïsme, ça ? C’est plutôt du délire !
Et,
voyez-vous, ce crime était bien inutile,
Car
malgré son horreur pour la besogne vile,
Paris
a conservé, quand même, son sourire !......
13/3/1918
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire